Crédit d'image: ESA
L'Agence spatiale canadienne a annoncé aujourd'hui qu'elle contribuerait au développement de Galileo, le système de navigation spatiale créé par l'Agence spatiale européenne - semblable au système de positionnement mondial américain. Le Canada versera 11 millions de dollars, ce qui ouvrira la phase de développement du projet pour accepter les soumissions des entrepreneurs canadiens. La Chine a annoncé un engagement similaire le mois dernier. Galileo devrait être pleinement opérationnel d'ici 2008.
L’industrie spatiale canadienne bénéficiera directement d’un arrangement signé hier entre l’Agence spatiale canadienne (ASC) et l’Agence spatiale européenne (ESA) qui garantit la participation du Canada à la phase de développement et de validation du programme Galileo européen.
Galileo est un système européen de navigation et de positionnement par satellite qui fournira des services de positionnement mondial de haute précision. La contribution de 11 millions de dollars de l’ASC à cette phase de Galileo permet aux entreprises canadiennes de répondre aux demandes de propositions et de participer activement au programme.
«En collaborant avec l'ESA dans cette initiative internationale de pointe de navigation par satellite, le Canada cible son financement afin d'offrir de nouvelles possibilités intéressantes à l'industrie spatiale canadienne», a déclaré Allan Rock, ministre de l'Industrie et ministre responsable de l'ASC.
Galileo est une initiative conjointe de la Commission européenne et de l'ESA. Ce sera le premier système de positionnement et de navigation par satellite destiné spécifiquement à des fins civiles et il améliorera la fiabilité et la disponibilité des services de navigation et de positionnement dans le monde. Lorsqu'il sera entièrement déployé en 2008, Galileo emploiera jusqu'à 30 satellites en orbite terrestre moyenne et sera soutenu par un réseau mondial de stations au sol. La phase de développement et de validation se déroulera de 2003 à 2006.
«La nouvelle génération de services de navigation de Galileo profitera également aux Canadiens dans des domaines tels que le contrôle du trafic aérien et maritime, le transport terrestre, la prévention du crime, l’urbanisme, l’agriculture et les pêches», a déclaré Marc Garneau, président de l’ASC.
L’arrangement a été signé hier à Paris par Raymond Chr? Tien, ambassadeur du Canada en France, au nom du gouvernement du Canada, et par Jean-Jacques Dordain, directeur général de l’ESA.
À propos du Canada et de l'ESA
L'Agence spatiale européenne (ESA) est composée de 15 États membres. Le Canada est un membre coopérant et le seul pays non européen à participer directement aux programmes d'observation de la Terre, de télécommunications, de navigation, d'exploration et de développement technologique de l'ESA. Aux termes de l’accord de coopération Canada-ESA, les contributions de l’ASC aux programmes de l’ESA sont retournées sous forme de contrats à l’industrie canadienne. L'année 2004 marquera le 25e anniversaire de la collaboration Canada-ESA.
À propos de l'Agence spatiale canadienne
Fondée en 1989 avec son siège social situé à Longueuil, Québec, l'ASC est responsable de l'ensemble du programme national. L'ASC fournit des services liés à la Terre et à l'environnement, aux sciences spatiales, à la présence humaine dans l'espace, aux communications par satellite, aux technologies spatiales, aux services de qualification spatiale, à la sensibilisation à l'espace et à l'éducation. L'ASC est à l'avant-garde du développement et de l'application des connaissances spatiales au profit des Canadiens et de l'humanité.
Source d'origine: communiqué de presse de l'ASC